Entre 2010 et 2016, l’investissement chinois en Europe a été multiplié plus de 20 fois (de 1,6 à 35 milliards d’euros) selon le groupe Rhodium. Il a ciblé tout particulièrement le secteur de l’énergie où il a pu notamment profiter des privatisations imposées par l’Union européenne dans le cadre des mesures de rigueur budgétaire. Aujourd’hui, cette même UE tente de réguler l’irruption des capitaux chinois au nom de la liberté du marché et de la transparence des transactions… Après la Grèce, le Portugal se trouve dans une position inconfortable à cet égard, d’autant que les positions des responsables ne sont pas unanimes.